Biografie


 

Adrian Erbiceanu este membru fondator şi preşedinte al Asociaţiei Scriitorilor de Limbă Română din Québec.
Adrian Erbiceanu s-a născut pe data de 6 ianuarie 1941 în oraşul Bucureşti, România. Este absolvent al Liceului Militar „Dimitrie Cantemir” – Breaza şi al Şcolii Militare de Ofiţeri – Piteşti.

Adrian Erbiceanu este absolvent al Institutului Pedagogic din Bucureşti, Facultatea de Filologie, Limba şi literatura română, 1970.

Activitatea literară


Colaborează la revistele: Transilvania – Sibiu, Convorbiri Literare – Iaşi, Târnava – Târgu-Mureş, Bucovina Literară – Suceava, SferaOnline, Gazeta de Transilvania - Braşov, Argeşul - Piteşti, Atheneum - Vancouver, Intermundus Media, Agero - Germania, Poezia - Iaşi, ca şi la publicaţii româneşti din Montreal.
Debut literar
A debutat în anul 2003, la Editura Tribuna din Sibiu, cu volumul de versuri - Confesiuni pentru două generaţii.

Volume publicate

Confesiuni pentru două generaţii, Editura Tribuna, Sibiu, 2003

Divina Tragedie, Editura Tribuna, Sibiu, 2004

De la Anna la Caiafa, Editura Ardealul, Sibiu, 2007
 
La fontaine de ce siècle, Editura ASLRQ, Montréal, 2009, poezii în limba franceză traduse de Constantin Frosin
 
Printre silabe, Editura Singur, 2011
 
Tinereţe fără bătrâneţe, Editura Anamarol, Bucureşti, 2013, povestire în versuri după basmul "Tinereţe fără bătrâneţe şi viaţă fără de moarte" de Petre Ispirescu
 

Fotografii reprezentative
 

 

Linkuri despre autor:

www.adrianerbiceanu.com

Revista Agero, Germania
Revista SferaOnline
Revista Arcada
Revista Terra Nova, Montréal
Agonia
Poezii.t2i
Revista O carte pe Zi
Versuri şi Creaţii
Itbox.ro Poezii
Poezii.iis.ro
Revista Noul Orfeu
Gazeta de Transilvania
Revista Poezia, Iaşi
Ziarul Manifestul Român
Revista Visul
Poeziile.com
Citatepedia
Revista L`Etoile du Danube
Revista Tânărul Scriitor
Revista Ecoul
Atheneum Vancouver
Cités Nouvelles
Revista Carte şi Arte

www.youtube.com

 

Adrian Erbiceanu - Poezii

 
 
ÔTÉ AU CORPS

Ma pensée se tient sur l’auvent, bien en haut,
De mondes impénétrables inventrice…
Par l’un je descends, par l’autre je me hisse,
Les deux me préoccupent… pourtant, peu m’en chaut…

Ôté au corps – valsant subrepticement,
Je les traverse tour à tour… Moult orgueilleux,
- Tantôt jette feu et flammes, tantôt cauteleux -
L’instant s’empare de moi… Indiscrètement

L’alter ego – comme dans une foire d’empoigne –
Amasse obsessivement… mais ce qu’il amasse
Tourbillonne en moi tel l’orage, m’enlace
Et – entre mes pensées – ce véritable bagne

J’oie l’Eternité qui racle sa gorge, sagace…
Quelle voie suivre donc, au terme… vie de cocagne ?


LA FONTAINE DE CE SIÈCLE

tellement de fange sévit en nous, que si
je trifouillais dans le temps – antipode,
la bourse s’avérerait toujours plus appauvrie
laquelle demande qu’en moi-même s’inféode ;

le puits finirait par donner moins d’eau qu’hier,
le silence déferlerait dans le val
en vague omnisciente, écrasant la lumière
jaillissant dans l’espace ancestral ;

toujours plus intenable serait la brûlure
sur les yeux clos – comme dans la terre des champs –
par crainte de l’hiver qui arrête sa parlure
sur ce déjà passé chuchotement

et il ne resterait dans l’esprit qui refuse
eaux stagnantes, lieux communs – moins qu’il n’y paraît –
sinon la Fontaine du Siècle, en guise d’écluse
servant le Mensonge mué en Vérité.


SANS REPOS NI TRÊVE

Le jour se renferme en lui, caniculaire.
J’accroche ma pensée à l’anse de la nuit
Horloge hermétique, au timbre rare et clair,
Laquelle enfonce les instants à l’envi.

Comme si l’on me coursait dans un escalier
D’ont j’ignore où il peut bien aboutir…
Personne là, dans la bonne voie me diriger
Les questions n’arrêtent pas de jaillir !...

Quelle cohue dans la rue du soir de la vie !
Avec chaque pas, je franchis certain limbe
Qu’ont vite fait de laver les pluies de l’oubli –
Je m’y retire, comme au-dedans d’un nimbe.

Du naufrage même de l’instant… entre les paupières
Ecrasant la lumière du rêve perdu…
Mais l’épouvante niche à l’aube, dans les rivières –
Autant de tentations d’un autre début…


SUR TON PASSAGE

Tu longeais mon âme retenue
Espérant que personne ne te voie.
Brusquement, il fit noir dans la voie.
Tu étais là. J’étais perdu.

Le long du même chemin battu,
Lors de baisser les stores des fenêtres
Quand l’amour de douleur se perpètre),
O, du sommeil tiré je fus.

Tu étais muette, je t’entendais.
J’étais comme entre rêve et insomnie,
Prisonnier du bagne d’anciens soucis,
Pour laisser le mouvement en paix.

Tu fus mon histoire dans le temps !
Maintenant, qui va me déchiffrer
Le sens que l’on entend arrêter
Et comment… des durs Commandements ?

Sur l’âme, à deux nous balançant,
La froidure de l’oubli nous convoie
Nous aguerrissant dans le feu froid
De la question… Mais jusqu’à quand ?


BATTANT LE PAVÉ D’UNE VIE

Et le cortège de s’allonger. A cheval,
Sur les lambeaux de la nuit, je m’attaque
Au verrou de l’entrée, qu’enfin je décale
Pour humer le vent. C’est paradisiaque !

Par suite de lois étrangement établies,
J’arpente la vie d’un pas irrégulier,
Faisant crocs en jambe à la cohorte d’envies
Comme à tous les jours du calendrier.

Et le même rêve, recelant l’orage en liesse
- Dès notre naissance, un pont vers le requiem -
A l’instar d’un baume, il nous bouleverse sans cesse :
C’était tout… Il vous reste le jour énième…


CESSE DE DORMIR

Je m’arrache au sommeil comme si j’avais peur,
Comme si j’enlevais une partie au tout.
Je n’arrête pas la route à suivre, quel leurre,
Tout juste, je traverse les douanes, de bout en bout.

Je feins de n’entendre la voix qui me réclame.
De ce qui fut, qu’est-ce que j’aurai compris ?
Dans l’avenir, en rêve, me recueillis
Cette éphémère vie n’est pas pour moi un drame !

Cette condamnation refuse tout arrêt.
Enchaîné, tout en ignorant mon délit,
Je reprends mes forces de ce qui est resté,

En vue de l’espoir animant le génie
De la source qui en rêve acquiert fermeté…
Seulement ainsi, je me donne du répit !


PARMI LES SYLLABES

J’amasse mes paroles sous la nocturne paupière –
Qui sait, une bavette afin de tailler.
Mais voilà qu’entre mes paroles, frémit la terre
Pour que j’ignore ce qu’il m’en est resté.

Je fais du porte à porte, du sort suis la voie,
Afin de voir du pays, lire le Grand Livre…
C’est bien moi ici… Mais qui, dans l’au-delà,
Illuminera les confins de mon vivre ?

Je suis mon complice, le chuchotis éclate
Généreusement depuis les pages sans bout.
Je me reflète à gauche dans celui de droite,
Mais comment donc est-on devenus Nous ?

Les syllabes s’attachent aux mots, étroitement,
Comme les raisons à leurs sarments recourbés,
A travers l’Automne qui court, lui, de l’avant…

Dis donc, que nous reste-t-il du Calendrier ?


LE MIROIR

Je ramasse des tessons pour compléter
L’image encline à la décomposition
Des préceptes remis par l’ancienne dimension ;
Le miroir, porte vers le singulier.

Ombres recourbées – fruits par le néant portés –
Sans trêve tressent et détressent, en tapinois,
D’anciens filets. Je crie, mais n’aperçois
Qu’une muraille… et un signe : Tout est Vanité !

Autant de nœuds qui font que je me noue,
Que, tout éperdu, à même ma propre échelle,
Je réfléchis pour pouvoir comprendre tout

Ce qui est demeuré de moi au réel
Et combien, au vide, où je me dénoue…
Mais le combientième serait donc ce rappel ?


LES RIDEAUX DE LA NUIT

Les rideaux de la nuit tombent tout illusoires ;
Des ombres-épaves se cramponnent aux rochers.
Des vents solaires fouettent l’aube prête à s’accroire…
On monte à grand-peine. A quatre pattes, allez !

Le fuseau des jours démêle sans arrêt ;
Les dents en grès mordent dans le littoral.
Le Mensonge, mué en frère la Vérité,
S’est fiancé avec un globe de cristal.

La grande chaleur dans l’âtre est déjà malsaine,
Le front, ceint d’un égouttement indécis…
La haine mue en amour ; l’amour mue en haine…
Hier fut demain ; Demain est Aujourd’hui.

Bras fort tendus rament durement les galères.
Deux et un font quatre. C’est tellement amer !
Les plis du temps cassent au vu de ce calvaire…
Le pope nasille un autre obituaire !


ENTRE LES PENSÉES

Peiné, hanté, j’emprunte le soir de la vie
Sur des chemins que j’ai longtemps valetés.
Comme d’un rêve autrement occulte, délivré –
Les méchantes fées m’invitent aux rondes, à l’envi

Et répètent : le mieux est l’ennemi du bien !
Je monte, mais imperturbablement me descend
La même passion – vieux moulin indifférent,
Auquel je n’obéirais plus dès demain.

Les rêves – autant d’essaims d’étoiles éphémères –
Brûlent fumeusement sous l’horizon drapé,
Mais leur spectacle une belle vigueur me confère…

Et me consume dans l’espace expiré,
Vagabondant sur une mer toute de chimères…
Et je n’ai plus personne à qui causer.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Spre ce tărâmuri

E greu când sui; poteca-i rătăcită.
N-am cum răzleţe clipe să înnod.
Din vreascuri către ţel cum să faci pod,
Când vremea nu se lasă prăduită?

Magie-i totul; prag de eşafod...
Decapitate visuri, de-o clipită...
Reîncarnare într-o stalagmită...
Un glas în tremur pe un gând schilod.

Spre ce tărâmuri mi-e tocmit luntraşul,
Săltând din val în val, neostoit,
Când cere şi nu vreau să-i dau răvaşul

Ce mi s-a-ncredinţat când am pornit ?
E loc. Dar barca lui nu mi-e sălaşul
Şi nu mă las de nimeni jecmănit!
 
În timp - sub timp
Îi simt suflarea. Se-ncovoaie gândul
De grijă c-o s-alunece-n bolire
Sub ale îndoielii coviltire
De vreme-a pătimi venindu-mi rândul…
 
Mă fulgeră privirea-i. Elixire
Mă-mbie licărind înşelătoare
Şi dulce-mi pare lacoma eroare
Şi stau descumpănit în cumpănire
 
Umbră cu pata clipei pe retină,
Ochi văzător ce nu se mai deschide
Purtând în el ce-adună şi dezbină
Pe înălţimea treptelor lichide.
 
Palatele zac toate în ruină…
Iar Timpul, drămuindu-mă, conchide….    


Cabală

Mă răsuceam prin lumea siderală,
Pe patul ancestral de muribund,
Ca într-o vrajă neagră, colosală,
Bizară, pradă unui vis profund.
Priveam de sus oglinda virtuală –
Proiecţie a unui gând fecund
Care-ntre două lumi cu faţa pală
Mă ridica tragându-mă la fund.
O linişte adânc - transcendentală,
Odihnitoare-n plinul ei rotund,
Mă-nvăluia, luându-mă în poală,
Cerându-mi cu tăcere să-i răspund.
Şi în tăcerea lumii abisală
Cădeam prin mine-n mine să m-ascund.


Neodihnă

Ziua se trage-n ea, caniculară.
Gândul de toarta nopţii mi-l anin
Ornic de taină, cu bătaie rară,
Ce îşi înfinge clipa, spin cu spin,

Parcă m-ar fugări pe nişte trepte
De care unde duc nu ştiu nimic…
Şi sfetnic n-am cărarea să mi-o-ndrepte
Şi întrebarea-n mine dă în spic!...
 
Ce forfotă-i pe strada înserării!
Fiece pas mă trece câte-un prag
Pe care-l spală ploile uitării -
Uitării-n care parcă mă retrag,
 
Din naufragiul clipei…între pleoape 
Strivind lumina visului pierdut…
Dar spaima cuibăreşte-n zări, pe ape,
Ispite ale altui început…


Oglindă

Ciob după ciob adun să întregesc
Imaginea ce-a prins a descompune
Preceptele din vechea dimensiune;
Oglinda, poartă către nefiresc.
 
Curbate umbre – roade de genune –
În taină împletesc şi despletesc
Străvechi năvoade. Strig, dar nu zăresc
Decât un zid... şi-un semn: Deşertăciune!     

Atât de-adânc din noduri mă încheg,
Că rătăcit, pe propria mea scară,
Ard gând în gând cercând să înţeleg
 
Cât a rămas din mine în afară
Şi cât în golul dat să mă dezleg...
Şi-aşa mi-e dat pentru a câta oară?

La poarta înserării
Din adâncimi – pe ape dispersate
Ce-şi cată vad să-ncalce alt hotar –
Călăuzit de-un simţământ primar,
Sui treptele-ntrebării ferecate.

La poarta înserării gândul bate.
Incertitudini - trepte de altar -
Grăbite se preling pe minutar:
Nimicnicie şi... eternitate!

Aşa adun corvoadă la corvoadă,
Inscripţii – tăinuind aspru consemn –
Vizibile, când n-aş vrea să se vadă.

Nu-i frică să mă-mpingă, nici îndemn;
Doar ghemul care singur se deznoadă,
Să-mi lase mie, şi pe toate, semn.


Mă-ncearcă uite-aşa
  
Mă-ncearcă, uite-aşa, un dor de ducă
prin albele zăpezi ce mă-nconjor,
s-alerg prin ele – unică nălucă,
o spumă pe-un tangaj zămislitor.

Mă cere, uite-aşa, o alternanţă –
minuterie pusă pe-un cârlig –
o voce gravitând în rezonanţă
când fără voie mă surprind că strig.

Mă poartă, uite-aşa, o unduire
de aripi…presimţindu-le că-mi cresc
– simptom acut de gravă cumpănire –
între ce vreau şi ce am să găsesc.

Mă prinde, uite-aşa, „un nu ştiu cine”,
şi-„un nu ştiu ce”  m-atrage spre-nserat,
dar glasul tău zvoneşte viu în mine
şi iar mă-ntorc la poarta ta…şi bat…


Sunt umbra ta
 

Sunt umbra ta… şi te urmez de când
Lumina te-a scăldat întâia oară
Cu-aceeaşi certitudine precară,
De salt între “acum” şi...”pe curând”.

Sunt umbra ta şi te urmez spre seară
Dar umbrele nasc umbre strecurând
Dorul prin dor… şi ne topim arzând -
Îngemănate lumânări de ceară.

Sunt umbra ta şi te urmez supus,
Cu fiecare răsărit de soare,
Până şi-n golul umbrei interpus
Ca un sigiliu sec, de încifrare

A tainei tale care m-a sedus
Să-nşirui lumea : urme pe-o cărare…


Ritm

Inima mă-ndeamnă: Spune-i!,
N-o lăsa, crepusculară,
Val spumat pe creasta dunei –
Răzleţire solitară,
Umbră trasă prin lumină,
Cupă încă nebăută,
Pată fără vreo pricină,
Piatră arsă, iarbă mută...

Gândul, pod între zăvoare,
- Vâlvătaie pârguită -
Nu-şi găseşte dezlegare.
Agonie şi...Ispită!
Dănţuie pe vârful strunei
Strigătul, cerşind răsplată;
Inima mă-ndeamnă: Spune-i!
Gândul tace: Niciodată!


Ca lacătul

Ca lacătul ce nu se mai descuie
când ai nevoie şi-l înfrunţi febril,
în braţe te strângeam ca pe-o statuie
care ardea în simţul meu tactil.

Atâtea ţi-aş fi spus, dar ce cuvinte
puteam găsi – nevrând să mă divulg –
iscam tornade-n juru-mi, să ţii minte,
din mreaja îndoielii să te smulg.

Şi timpurile, ca-ntr-o odisee,
mi-au fluturat prin păr, m-au fulguit,
iar tu-mi eşti vis întăinuit sub cheie...

Cum să te pierd acum când te-am găsit?!


Plutesc

Plutesc prin gând ca-ntre vecii de apă:
Deasupra-mi cerul gol şi legământul
De-a nu lăsa pustiu să bată vântul
Prin visul nostru gata să înceapă.

Văd jos din bezna grea mijind pământul
Şi pe pământ pe cel ce groapa-şi sapă
Cum se-mormântă-n propria lui groapă,
Fără să-şi poată şti deznodământul.
 
Cu-atâtea amintiri desperecheate,
Ce bat insidioase din aripe,
Zborul mă poartă prin eternitate…
 
Şi-n mine prinde să se înfiripe
– Cât înainte tot pe-atât în spate –
Eternitatea fiecărei clipe…


Bătrânul orologiu
 
Bătrânul orologiu, San-Marc, sau poate altul,
Sinistru şi sarcastic bătea de jumătate
Când noaptea-ntunecată îşi ascundea înaltul
Şi fremăta himeric pe căi întortochiate.
 
În urlet de drezină, pe şine centripete,
Simţeam cum plumbul urcă încet din tălpi spre gleznă,
Cu gândul dus departe, cu capul la perete,
Ca scuturat de friguri şi înghiţit de beznă.
 
Din când în când un urlet vestea câte-o lumină,
Semnalul unisonic scăpat ca din durere,
În zgomotul isteric de fiare şi de şină,
Lăsând cătune-n urmă, aşa, ca o părere.
 
Şi iată că destinul - ferice dă să fie
Acel ce-n cale vieţii nu i-a gustat amarul ! -
Deprins până atuncea cu har de poezie,
Cucuta fără veste îi împlini paharul.
 
Şi se opri drezina, la poartă, ca viţelul...
Mă trase adâncimea, mă înghiţi hulpavă,
Şi se porni cu-ncetul, ca să-şi atingă ţelul,
Să-mi toarne-n piept, haină, paharul cu otravă.
 

BABYLONE

yeux affamés
aux aguets
cherchent à voir
ce que l’au-delà est

des ombres
d’ombres écrabouillées
dans un rengorgement
de la Voie Lactée

des rives ébréchées
se chevauchant
à même les tempes pêle-mêle
mais brûlées par le large
et les questions
atemporelles

des voix brûlantes
comme si elles engendraient
de petites significations
sur la douleur où
sèche une vallée
et remue un mont